vendredi 17 juillet 2009

BEIJO DO SOL en photos








Photos : Jean-Louis Saelens

Il est indéniablement trop souvent question de météorologie dans ces chroniques de concerts. Ce qui doit rendre leurs lectures à peu près aussi passionnantes qu’un script du redoutable Sébastien Folin. Est-ce la raison qui pousse les lecteurs de ce blog à nous inonder d’un déluge ininterrompu de commentaires tous plus pertinents les uns que les autres ? Vos ordinateurs auraient-ils été, comme ce village vacances d’Ambleteuse (vacances, Ambleteuse, cherchez l’intrus), eux aussi vérolés par la grippe H1/N1 ? Mystère. The Pink Pig, lui, en tout cas, n’est pas encore touché par la grippe porcine, et continuera son travail de bagnard jusqu’à ce que mort s’ensuive. Annoncé comme un trio bossa nova stricto sensu (toujours bien, les locutions latines), BEIJO DO SOL, a livré dans les faits un set au répertoire beaucoup plus étendu. Il fut ainsi également question de soul, de latin jazz voire de pop. Les absents ont ainsi raté une poignante reprise du monstrueux « You Make Me Feel Like A Natural Woman » d’Aretha Franklin, un sensuel « You Are The Sunshine Of My Life » de Stevie Wonder ou encore une surprenante cover du « Billie Jean » de MJ pendant laquelle on surprit d'ailleurs Alain, le patron du Reinitas, entamer une esquisse de moonwalking tout à fait réussie. Alors que bon nombre d’entre nous, pétrifiés par les voix de Dialina et Alex, s’apprétaient à atteindre leur orgasme hebdomadaire, le pire sembla arriver : plus de son, plus d’ampli, plus d’enceintes. Un obscur problème d’électronique auquel certains tentèrent d’apporter leur compétence toute relative (« à mon avis c’est la tête de Delco », « je vais chercher une rallonge », « j’ai des câbles dans mon Scenic, cha va aller ») avec beaucoup d’entrain. L’occasion pour Domé (plus connu sous le sobriquet de Médo) de démontrer sa légendaire réactivité que le poids des ans, miraculeusement, semble ne pas altérer. C’est devant un public plus fourni encore que le concert put reprendre, déferlement de standards de bossa nova et de soul rendu plus féérique encore le soleil couchant. A ce qu’on raconte déjà en ville, la simple évocation désormais de Dialina Perreira provoquerait chez les spasmophiles hesdinois des symptômes étranges (pertes de connaissances, céphalées, tachycardie, notamment). Les pharmacies seraient même en rupture totale de pacemakers. La vie ne fait pas de cadeau, décidément.

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