Eux au moins n'essaient pas de nous tromper sur la marchandise. En choisissant le nom REGATTA, Olivier Fourrier (batterie), Gianni Léone (basse) et Gowy (chant), tenaient à montrer illico qu'ils n'étaient ni un groupe de country ni un combo de death metal. Car les gens qui achètent plus de deux disques par an (mais au fait, ça s'achète encore, des disques ?) le savent bien : "Regatta de Blanc" est le nom du deuxième album de POLICE, celui qui les fit accéder en 1979 au statut de stars planétaires. Comme leurs idoles, REGATTA joue en trio, formule idéale quand il s'agit de jouer du rock énergique et sans fioritures (The Jam, Nirvana, Motorhead, Jimi Hendrix Experience, Jon Spencer Blues Explosion, Hüsker Dü...). Pas besoin d'être une armée pour faire du bruit. REGATTA sillonnera le Nord Pas de Calais cet été et s'arrêtera à Hesdin ce premier jeudi d'août. L'occasion de se rappeler qu'avant de devenir cet insupportable donneur de leçons écolo-humano-bobo à la chevelure péroxydée, Sting faisait du rock'n roll et savait torcher de grandes chansons, parlant de choses importantes telles que les prostituées ("Roxanne", of course) ou le suicide ("Can't Stand Losing You"). POLICE a lui aussi cédé à la tentation de la reformation, remplissant le Stade de France en 2007. Mieux vaut venir voir REGATTA, c'est moins cher, et surtout, surtout, c'est meilleur.
mercredi 17 juin 2009
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la video rock'n roll du jour
Aujourd'hui, une video aussi rare qu'extraordinaire. Extrait du légendaire concert des Cramps au Napa State Hospital en 1978. Où l'on voit les pensionnaires de cet asile psychiatrique se déchaîner aux côtés de Lux Interior (RIP) et de la torride Poison Ivy. Rock'n roll !
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